Désirez-vous devenir un défenseur des causes perdues ? Ou alors, vous souhaitez simplement défendre l’intérêt de vos clients ? Dans ce cas, vous devez mieux cerner cette profession d’avocat qui présente de multiples facettes. Plusieurs qualités et compétences constituent le socle du métier, sans compter les nombreuses missions et la rémunération qui en découlent. Tous les détails dans cet article.
Les compétences et qualités nécessaires pour exercer le métier
Avant de mériter l’appellation « avocat », il urge d’avoir certaines compétences et qualités. Au nombre de ces dernières, nous avons la discrétion. En effet, le secret professionnel est capital et doit être respecté. Un bon avocat doit être intègre et ne subir aucune forme d’influence. Il doit également faire preuve d’empathie et d’humanité vis-à-vis de ses clients tout en étant un bon orateur.
La profession d’avocat : les missions et évolutions possibles
Les missions d’un avocat passent par un certain nombre de fonctions. L’avocat se doit de défendre son client devant le tribunal, qu’il soit pénal, civil ou administratif. Il doit assister le client dès le début de la garde à vue et le conseiller sur les lois en vigueur.
Les missions de l’avocat vont jusqu’à la rédaction des actes. Il peut s’agir des actes liés à l’achat ou à la location d’un bien immobilier. Le professionnel de ce métier doit aussi effectuer une veille permanente sur l’évolution des textes législatifs afin de mieux informer le client et le défendre par la suite.
Salaire avocat : combien gagne-t-on dans cette profession ?
La moyenne du salaire mensuel d’un avocat est estimée à 6 775 euros brut, soit 81 300 euros brut par an. En effet, moins de 1 % des avocats ont une rémunération annuelle inférieure à 20 000 euros brut. 25,45 % gagnent plus de 100 000 euros et 10,25 % ont un salaire compris entre 40 et 45 000 euros. Le salaire d’un avocat dépend de l’évolution de sa carrière et a une très forte progression si bien qu’un avocat en fin de formation peut recevoir par mois un salaire brut de 9 000 euros.
Comment devenir un bon avocat ?
Le métier d’avocat vous plaît et vous aimerez travailler en dans le monde de la justice mais vous ne savez pas encore très bien comment vous y prendre pour exercer le métier que vous souhaitez faire. Pour pouvoir exercer le métier d’avocat, il faut dans un premier temps faire des études de droit. En fonction du droit que vous aurez choisi, vous pourrez vous spécialiser dans diverses branches. La première année de droit est un tronc commun mais vous pouvez ensuite vous spécialiser. Vous pouvez choisir d’étudier le droit privé ou le droit public et ensuite vous spécialiser encore plus. Par exemple le droit des familles en droit privé. Le site Cabinet-gernez.com rassemble beaucoup d’informations sur les avocats et sur le droit plus généralement.
Les études et stage à accomplir
Vous devez obtenir un master au minimum, c’est-à-dire un bac + 5 pour pouvoir exercer le métier d’avocat. Mais à la différence d’un juriste, si vous voulez pouvoir plaider et défendre vos clients vous devez impérativement être inscrit au barreau. L’inscription au barreau se fait après les 5 années d’études, vous pouvez vous y inscrire à n’importe quel âge. Cependant, vous devrez choisir un barreau, vous pouvez choisir Bordeaux, Paris, Lyon etc. Celui que vous voulez. Une fois que vous aurez envoyé votre demande à l’Ordre des Barreaux et que votre dossier sera accepté, vous pourrez commencer à exercer le métier d’avocat.
Avant de pouvoir ouvrir votre cabinet et représenter des clients, vous devez effectuer une période de stage de 3 ans auprès d’un avocat confirmé. Pour trouver votre stage, vous devez prêter serment comme tous les avocats. Pour prêter serment, vous devez vous rendre à la Cour d’Appel de votre barreau. Il faut s’inscrire auprès du barreau pour prêter serment et vous n’avez plus qu’à vous présenter le jour de la convocation. Vous devrez jurer d’exercer votre profession avec dignité et humanisme. Le serment n’est pas très long mais représente beaucoup pour un avocat. Le stagiaire qui effectue son stage auprès du cabinet d’avocat a les mêmes obligations et droits qu’un avocat. Il ne peut pas briser le serment qu’il a fait par exemple.
À l’issue de ces 3 ans, l’avocat peut rentrer dans un cabinet et exercer sa profession à l’instar de ses confrères. Pour trouver le stage qui vous convient et qui correspond à la branche de droit dans laquelle vous souhaitez travailler, il ne faut pas hésiter à chercher un avocat qui plaide dans le domaine de votre choix. Le stage dure 3 ans et c’est avec ce stage que vous allez traiter vos premiers dossiers. Ils doivent représenter ce que vous voulez faire plus tard. Vous ne pouvez pas effectuer un stage chez un avocat de droit pénal si vous souhaitez faire du droit public. Pour trouver le bon stage, il existe des plateformes pour stagiaires avocats qui répertorient les avocats de votre domaine qui prennent des stagiaires. Sinon, vous pouvez toujours faire de la prospection. En revanche, on ne vous fournit pas un stage au moment ou vous avez prêté serment. Vous devez le trouver vous-même.
Souscrire à une assurance pour se protéger des erreurs
En tant que jeune avocat ou avocat stagiaire, vous avez obligation de souscrire à une assurance concernant la responsabilité civile professionnelle. Cette assurance couvrira vos frais en cas d’erreur due à la profession. Comme vous le savez, pour engager votre responsabilité il faudra prouver qu’il y a faute et préjudice et qu’il y a une corrélation entre les deux. Étant avocat, vous n’avez pas une obligation de résultat envers vos clients, cependant vous avez obligation de conseils et d’informations. Si un client estime que vous n’avez pas correctement fait votre travail et que c’est cette erreur qui vous a fait perdre l’affaire, il pourra essayer de se retourner contre vous. Dans ces cas-là c’est cette assurance qui prendra en charge les éventuels frais. Si vous êtes un avocat confirmé et que vous n’êtes plus stagiaire, il est également obligatoire d’avoir cette assurance. Cela vous garantit une sécurité supplémentaire en cas de nécessité. Le client a 5 ans après la fin de l’affaire pour se retourner et essayer de faire marcher votre responsabilité civile professionnelle.